09 décembre 2009
Patrice Boukobza
La virtualisation d'application peut fournir des avantages importants en entreprise. En isolant les applications du système d'exploitation, on peut réduire les conflits entre applications, permettre l'héritage applicatif lors de la migration d'OS, et proposer des bibliothèques d'applications à la demande.
Les DSI peuvent ainsi considérablement réduire le coût d'intégration, des tests de non régression, du déploiement et de gestion des applications.
La virtualisation applicative offre une flexibilité avec une réduction du nombre d'images master à soutenir expurgés d'applications, et une transition en douceur vers des environnements virtuels (postes, bureaux, applications... ).
Microsoft (App-v), Citrix (Streaming Xenapp), Vmware (Thinapp), Installfree, Xenocode et Symantec (Appstream) sont les principaux acteurs de ce nouveau marché, sans compter les seconds couteaux comme Ceedo, Edeavors Technologies Application JukeBox, LanDesk Application Virtualization, RingCube MojoPac, Trigence AE, Trustware BufferZone, Novell Zenworks Application Virtualization (OEM de Xenocode); mais avant de vouloir décortiquer les solutions techniques, quels sont les concepts génériques associés ?
Concepts
Le déploiement d'applications traditionnelles ne peut pas répondre aujourd'hui aux besoins des grandes entreprises. Cela nécessite l'installation (via un package ou souvent directement la distribution éditeur), la prise en charge et la maintenance d'une application sur chaque poste utilisateur ou serveur de bureau virtuel.
Le déploiement à l'échelle de l'entreprise nécessite d'importantes ressources en personnel, matériel et réseau, sans cesse réitéré par son cycle sans fin de mises à jour, correctifs et migration de matériel ou d'OS.
Le packaging et le déploiement/installation classique d'application sont tout simplement inefficaces aujourd'hui en raison de l'hétérogénéité des systèmes et de l'étendue des cibles à gérer, demandant pour chaque environnement un scénario spécifique.
...
Le délai de synchronisation est également une problématique majeure. Le cycle de -packaging, homologation, déploiement, support post-installation- est souvent si long que l'on hésite à déployer toutes les mises à jour nécessaires, et coté versionning applicatif, une version est généralement enfin déployée alors que la suivante est déjà disponible.
La productivité des utilisateurs s'appuie sur la vitesse et l'efficacité de déploiement applicatif. Si il y a retard entre le besoin en application et sa mise à disposition, il y a perte de performance de l'entreprise.
La virtualisation d'application peut apporter d'importants gains sur ce terrain en délivrant les applications et non plus en les installant. Elle dissocie ainsi l'utilisation de l'application de son packaging et de son hébergement via les fonctions d'isolation.L'application devient également plus compatible avec les socles OS et applicatifs déjà présents sur le poste utilisateur.
Mode de fonctionnement autour de 3 axes :
Il est possible ensuite d'effectuer des modifications, adaptations, configurations spécifiques; puis le package est compilé.
On considère 2 modes de fonctionnement selon les solutions éditeurs :
Mode stand alone
Patrice Boukobza
Les DSI peuvent ainsi considérablement réduire le coût d'intégration, des tests de non régression, du déploiement et de gestion des applications.
La virtualisation applicative offre une flexibilité avec une réduction du nombre d'images master à soutenir expurgés d'applications, et une transition en douceur vers des environnements virtuels (postes, bureaux, applications... ).
Microsoft (App-v), Citrix (Streaming Xenapp), Vmware (Thinapp), Installfree, Xenocode et Symantec (Appstream) sont les principaux acteurs de ce nouveau marché, sans compter les seconds couteaux comme Ceedo, Edeavors Technologies Application JukeBox, LanDesk Application Virtualization, RingCube MojoPac, Trigence AE, Trustware BufferZone, Novell Zenworks Application Virtualization (OEM de Xenocode); mais avant de vouloir décortiquer les solutions techniques, quels sont les concepts génériques associés ?
Concepts
Le déploiement d'applications traditionnelles ne peut pas répondre aujourd'hui aux besoins des grandes entreprises. Cela nécessite l'installation (via un package ou souvent directement la distribution éditeur), la prise en charge et la maintenance d'une application sur chaque poste utilisateur ou serveur de bureau virtuel.
Le déploiement à l'échelle de l'entreprise nécessite d'importantes ressources en personnel, matériel et réseau, sans cesse réitéré par son cycle sans fin de mises à jour, correctifs et migration de matériel ou d'OS.
Le packaging et le déploiement/installation classique d'application sont tout simplement inefficaces aujourd'hui en raison de l'hétérogénéité des systèmes et de l'étendue des cibles à gérer, demandant pour chaque environnement un scénario spécifique.
...
Le délai de synchronisation est également une problématique majeure. Le cycle de -packaging, homologation, déploiement, support post-installation- est souvent si long que l'on hésite à déployer toutes les mises à jour nécessaires, et coté versionning applicatif, une version est généralement enfin déployée alors que la suivante est déjà disponible.
La productivité des utilisateurs s'appuie sur la vitesse et l'efficacité de déploiement applicatif. Si il y a retard entre le besoin en application et sa mise à disposition, il y a perte de performance de l'entreprise.
La virtualisation d'application peut apporter d'importants gains sur ce terrain en délivrant les applications et non plus en les installant. Elle dissocie ainsi l'utilisation de l'application de son packaging et de son hébergement via les fonctions d'isolation.L'application devient également plus compatible avec les socles OS et applicatifs déjà présents sur le poste utilisateur.
Mode de fonctionnement autour de 3 axes :
- Phase de packaging
Il est possible ensuite d'effectuer des modifications, adaptations, configurations spécifiques; puis le package est compilé.
- Phase de déploiement
- Phase d'utilisation
On considère 2 modes de fonctionnement selon les solutions éditeurs :
Mode stand alone
- Séquenceur
- Stockage pour les packages
- Pas d'agent ou client sur le poste utilisateur
- Pas d'infrastructure, ou très légère (serveur pour les mise à jour)
- Package sous forme d'exécutable
- Portabilité par simple copie
- Accès par copie, Share reseau ou logiciel de TLD
- Streaming pur ou utilisation locale
- Séquenceur
- Stockage pour les packages
- Infrastructure légère à très complexe
- Agent ou client à installer sur le poste utilisateur (ou serveur)
- Package propriétaire à la solution lisible uniquement par l'agent/client correspondant
- Accès par share reseau, logiciel de TLD, ou infrastructure propriétaire
- Streaming avec possibilité de mise en cache, ou utilisation locale
Patrice Boukobza
Aujourd'hui consultant en virtualisation, et cela depuis plus de 12 ans avec une forte expérience des grands comptes, Patrice a commencé l'informatique au siècle dernier, quand internet n'existait pas encore et que les premiers réseaux de PC commençaient à voir le jour. Il a vu l'avènement de ces PC et de Microsoft en entreprise puis chez les particuliers, et a connecté les premiers modems pour surfer sur internet.
Il garde un souvenir suranné des années "internet" avec le fameux bug de l'an 2000 où il a fait partie des équipes luttant contre cette crise potentielle, comme 10 ans plus tard il fût acteur sur le sujet de la pandémie H1N1.
Habitué des blogs (il en possède 3 personnels), il est un des contributeurs principaux du blog virtualisation d'Orange.